Mercredi 29 juillet - La ravine des citrons

Première "vraie" rando, et pas sous la pluie !

On est descendu dans une ravine, et quelques centaines de mètres plus bas, il y avait des bananiers à perte de vue. On a même trouvé des bananes mures par terre. C'est quand même la classe de trouver des fruits sur le chemin de la rando !

Et puis, tout en bas de la ravine, la rivière une cascade... qui jouait avec le soleil...

Enfin, on a vu notre premier "paille-en-queue". Un oiseau d'ici. Vous allez comprendre pourquoi ce nom :

Mardi 29 juillet - sucrerie du Gol et Saint Louis

Lever 6h (donc 4h chez vous... On a la vie dure en vacances !! ) pour visiter la sucrerie du Gol. On y apprend comment passer de la canne au sucre. L'usine est impressionnante (4 étages, sur des passerelles métalliques), il y fait très chaud (ils chauffent le jus de canne à 70°C et les cuves ne sont pas isolées...) et il y a plein d'odeurs : selon les stades, ça sent le vinaigre, l'artichaut, le cramé ou la confiture !



En fait, la canne est broyée pour faire du jus, le jus est filtré, puis chauffé, puis centrifugé, séché, cuit et recuit !
Et avec 1 kg de canne, on fait juste 100 g de sucre !


Ensuite, on a vu des chèvres au bord de la route. On s'est arrêté discuter avec le berger (un rasta-man)... Il était un peu allumé et nous a parlé créole pendant au moins 1/4 h !

Lundi 28 juillet - petite randonnée

Une jolie petite randonnée, qui descend vers une ravine.

De tout en haut, on a un beau point de vue :

Et on a vu notre premier lézard Agame, avec sa petite crête sur la tête (encore un jeu... il faut le trouver sur la photo):

Dimanche 27 juillet - ballade ratée et route des laves

Il a fait beau hier, et ce matin à 8h il fait beau : on se dit qu'ils se sont encore trompés à la météo... Donc on décide de partir faire notre petite randonnée.

Alors, premièrement, on galère sur des routes vraiment très sinueuses (22 km) pour trouver le village de départ.
Deuxièmement, la Réunion est faite pour les Réunionnais... Comprendre pas là qu'il y a assez peu de panneaux de signalisation (noms de rues, etc), bref du coup, une demi heure de plus pour trouver le départ de la rando (et encore, en demandant notre route !).
Troisièmement, la pluie tombe, s'arrête, re-tombe, etc.

Bref, on décide vaillamment de partir... et on rebrousse chemin au bout de 5 ou 10 minutes !

On est trempés et pleins de boue !

Le temps ne semble pas vouloir se mettre au beau fixe, alors on décide d'abandonner les randos et de partir sur la côte est pour faire la route des coulées de laves.

Il y avait les coulées de 1997, 2004, 2007 (et j'en oublie sûrement d'autres).
La plus récente fume encore. C'est chaud (comme un poële) quand on s'approche. C'est aussi interdit de s'y promener. C'est splendide...
En fait, il a du faire tellement chaud que ça a fait fondre les pierres et ça fait du verre coloré (comme des pierres précieuses) jaunes, bleues, roses, oranges...

Samedi 26 juillet - Marché de Saint-Pierre et Ballade

Ce matin, marché au bord de mer.

On observe de loin un rituel indien au bord de l'eau.

On arrive sur le marché : très coloré.

Il y a de tout : artisanat de paille, fruits et légumes et même volailles en tous genres (oies, poules, coqs) et lapins !

Cannes à sucre:

Fleurs de bananiers :

On visite un temple tamoul (indien, = malbar en créole) qui est à côté.
On peut rentrer le visiter, mais à certaines conditions : être pieds-nus, couvert du cou aux pieds, ne pas être en période menstruelle pour les femmes, ne pas avoir d'argent dans ses poches, etc.
En tous cas, j'adore : c'est très coloré et très calme. C'était en restauration, mais on devine quand-même bien le temple.

Il y avait un vent pas possible... et pour cause on est en alerte orange jusqu'à demain matin. Un anticyclone sur les mascareignes cause des vents à 100 km/h sur l'île !
Bref, ça se calme un peu dans l'après-midi, alors on va faire une petite ballade dans la forêt tropicale.
Les fougères sont arborescentes (ce sont des arbres),


les arums sont géants et la forêt très dense.

Sur le retour, on voit des champs de canne à sucre et d'ananas...

... et un beau coucher de soleil !

Il faut aussi penser à manger

Une sélection des produits "péï". Le jeu consiste à trouver l'orange (réponse un peu plus bas). Attention, il y a un piège !!

Un tour au marché aujourd'hui. Très gai et plein de couleurs. Que des produits locaux et des commerçants qui parlent créole. Ça fait penser aux marchés africains, on peut négocier, etc.
On ne connaît même pas la moitié de ce qu'il y a sur les étalages. Heureusement, on y est allé avec nos voisins qui nous ont expliqué.

Ce soir on a goûté plein de rhums arrangés (géranium, letchi, cannelle, goyave, vanille, mûre, tamarin, zamal, etc.) et des produits du marché chez nos voisins (songes, patates douces, jacques, arachides fraîches et grillées). Ils nous ont aussi tuyauté sur les sorties à faire.



Résultats du jeu concours (de haut en bas et de gauche à droite)

palmiste - ou coeur de palmier, cher 7 euros
aubergine - mais ici ça s'appelle autrement (bragelle), 1€/kg
chouchou - semblable à la courgette, 0,7€/kg
patate douce - vraiment sucrée
bananes blanches - la meilleure à mon goût mais on n'en a goûté que 2 variétés pour l'instant, 1€/kg
bananes - les mêmes que chez vous mais en mieux
l'orange - eh oui, elle se cache bien, bonne mais sans plus
l'avocat - pas encore mûr
la vanille péï - offerte avec le palmiste
les bibasses - juteux et bons
un tangor - super agrume, juteux, sucré et acidulé, 1€/kg
l'ananas Victoria - 0,5€/pièce et super bons


C'est quand même vachement mieux que les pêches et abricots pas mûrs du supermarché non ??



Le premier qui trouve l'orange (sans tricher) se fait connaître (mettre un commentaire) !!

Guilhèm, une fois n'est pas coutume.

Vendredi 25 juillet - Plaine des Cafres

Aujourd'hui, ballade en voiture vers la Plaine-des-Cafres (cafre = noir), vers le centre de l'île.
On traverse plusieurs villages (le quatorzième, le dix-neuvième, etc) pour arriver au point culminant, à 1500 m d'altitude. Là, il y a un belvédère qui surplombe un village, 600 m
plus bas : l'îlet de Grand-Bassin. Une dizaine de familles y vivent encore (contre 200 il y a un siècle), presque en autarcie. Elles ont un contact avec la plaine environ deux heures, quasiment chaque jour, par une petit téléphérique. Leur électricité provient uniquement de l'énergie solaire...
Ça laisse à réfléchir...

En tous cas, la vue est à couper le souffle ! (Et le vent glacial aussi ;-) )



Il y a à côté du belvédère une horloge hydraulique, dont le fonctionnement est proche de celui des anciennes horloges à eau égyptiennes. Curieux !

On a terminé la ballade par une boucle, toujours en voiture. A cette altitude, il n'y a plus de palmier. Les arums poussent comme de la mauvaise herbe dans les champs, les genévriers foisonnent sur le bord des routes...


On croirait presque un paysage des Pyrénées... Mais ça a parfois l'air désertique... Ah oui, et les arbres poussent tordus, dans le sens du vent !

On rencontre malgré tout des vaches au poil hirsute et des moutons, qui n'ont pas l'air de souffrir du froid !

En redescendant, on retrouve enfin le soleil, qui met en valeur les cases créoles aux toits blancs (pour l'isolation l'été ?). Il faut savoir que les cases ne sont pas isolées, n'ont pas de chauffage (juste un poêle à bois pour l'hiver) et ont le toit en tôle...

Plus de photos...

Je mets quelques photos de la maison et du jardin (plein de plantes exotiques) en ligne.
Avis aux curieux...

Et non, pour l'instant on n'a pas utilisé la piscine : elle est à peine à 23°C
;-)

jeudi 24 juillet - Saint Pierre

Une bonne nuit de sommeil (13 h) et nous voilà presque requinqués ! Enfin... Le réveil a sonné à 4h du mat', mais ça ne nous a pas empêchés de redormir presque 5 h !

Et puis le petit déjeuner, sur la terrasse, au bord de la piscine et au soleil : je crois que le bonheur ressemble à ça !


On a mangé local le midi : bouchons, samoussas, brioches vapeur, boulettes de morue, etc. C'est pas forcément diététique et un peu pauvre en fibres, mais c'est délicieux ! Il y a plein de petites cabanes au bord de la mer :


On a visité Saint pierre l'après midi. Il y a énormément de vent, et il y a une pluie fine, sans qu'il y ait de nuage !

La plage est faite de coraux et est blanche, apparemment, c'est l'une des seules.

On en a ramassé deux ou trois (juste pour la photo, parce qu'on na pas le droit d'en ramener en métropole. C'est pô juste !) :

Les plages sont paradisiaques avec leurs palmiers en tous genres :




Pimpim (ci-dessous)...
Papayer (ci-dessous)...

Cocotier (ci-dessous)...

Il y a tellement d'arbres à voir...

mercredi 23 juillet - arrivée

Bon, 10 heures d'avion pour une première... Pas mal !

9400 km, à 10 000 m d'altitude, -43°C, 1000 km/h.

Ça fait rêver !

On a eu droit au coucher et au lever du soleil, à un orage, à des turbulences et un atterrissage musclé (beaucoup de vent). Bref, on a tout vu !

On a du dormir une heure chacun dans l'avion, et il nous restait encore 90km à faire pour aller de Saint Denis (aéroport) au Tampon (maison).
Ça a été dur, mais que la route du littorale est impressionnante et jolie :

La falaise tombe directement dans la mer...